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Le Paé Roé
Un point c'est tout ? !
Docteur Tran Dinh Can

Introduction

Docteur Tran Dinh Can

La vie n’a pu exister, et continue de le faire que parce qu’elle a su s’adapter à son environnement, grâce à l’évolution, la mutation, la sélection... des changements qui se sont effectués généralement sur de longues périodes. Les êtres vivants qui n’ont pas pu, ou pas su le faire, ont disparu. Les êtres vivants actuels ne sont là que grâce à ceux qui les ont précédé ; la génération spontanée n’existant pas. Pendant longtemps, l’être humain a fait comme les autres, puis son intelligence a accéléré des processus, dont certains pouvaient détruire la vie sur Terre, la sienne comme celle des autres. Heureusement, il commence à y remédier grâce à une prise de conscience récente.

Mais, sans s’en rendre compte, l’être humain a commis la pire erreur, voire la pire faute qui soit, en changeant radicalement le sens d’un signal physiologique vital, mis en place par la nature pour tous les êtres vivants, depuis que la vie existe sur Terre : il s’est permis de refuser sa fatigue, avec tout ce qui va avec : repos, sommeil, lâcher prise...
À cause de la grande résilience de la fatigue, il ne percevra les conséquences de cet acte, que des années après, bien trop tard pour qu’il sache faire la relation de cause à effet, entre ce refus et les souffrances de toutes sortes qui en découlent, que sont les maladies psychosomatiques.
Cela va même au-delà de la somatisation, cela retentira sur bien des aspects qu’est devenue sa personnalité : indisponibilité à tous niveaux, malveillance, violences dans tous les domaines... il va ruiner sa santé, son bien-être, sa société, son économie...
Il n’a pas pensé que la vie d’un être vivant dépend surtout, et avant-tout, de son cerveau. Grâce auquel, l’être vivant peut appréhender tout ce qui fait sa vie : ce qui l’environne, agir, penser, ressentir... pouvoir réaliser tout ce qui constitue la vie d’un être vivant.

Tous ses autres organes ne sont que des exécutants, sous les directives du cerveau, dont la bonne santé, et notamment l’équilibre nerveux, conditionnent leur action et leur performance. Pour gérer cet ensemble, à commencer par lui-même, le cerveau a des besoins vitaux que l’être vivant doit absolument assouvir, aidé en cela par des signaux physiologiques. L’asphyxie oblige l’être vivant à respirer, la faim le pousse à manger, la soif le force à boire, et la fatigue l’astreint à se reposer, à dormir. C’est le respect de cette "écologie interne" qui permet une vie harmonieuse, heureuse et saine de l’être vivant, y compris humain.

... le cerveau a des besoins vitaux que l’être vivant doit absolument assouvir, aidé en cela par des signaux physiologiques.


Physiologie de la fatigue.

La fatigue n’est pas la chose haïssable que notre société humaine moderne nous fait croire, en nous conditionnant pour que nous la combattions et surmontions à tout prix. Elle a été mise en place par la nature pour remplir un rôle physiologique important: celui de nous avertir du moment où il nous faut nous reposer afin de maintenir notre précieux équilibre nerveux.

... mise en place par la nature pour remplir un rôle physiologique important...

C’est donc un signal physiologique que respectent, instinctivement, tous les êtres vivants... sauf l’être humain moderne, parce que conditionné dans une autre culture, une autre logique, celle de la performance, de la fuite en avant, de l’action, de la production, afin de pouvoir consommer toujours davantage !!! Il n’a pas compris qu’une fatigue excessive ne peut qu’entraîner qu’une contre-performance, obligeant alors les gens à en faire davantage, à se démener toujours plus pour avoir un semblant de résultat... jusqu’au moment où, n’en pouvant plus, ils s’écroulent, sous forme d’AVC, de burn-out... ou d’affaiblissement de l’immunité...
La Maladie d’Alzheimer n’est rien d’autre qu’une fin de vie de maltraitance du cerveau par la fatigue.

Physiologie du sommeil.


C’est pour obtenir du sommeil, que le cerveau envoie le signal fatigue, à la conscience de l’être vivant, c’est également un élément essentiel dans la vie d’un être vivant, vital pour son équilibre, sa qualité de vie, sa santé, et non une perte et un gaspillage de temps comme beaucoup de personnes le prétendent. C’est un moment privilégié pour son cerveau, où tranquillement il peut trier, ordonner, ranger, digérer, assimiler les données acquises pendant la partie consciente de la journée.

C’est grâce à toutes ces actions que l’être vivant peut s’adapter, évoluer. Le sommeil est donc indispensable à un être vivant, à condition qu’il soit de qualité, et suffisant, nuit après nuit, afin que l’être puisse repartir chaque matin, dispo et en pleine forme, pour affronter une nouvelle journée. C’est donc un fait qui nous semble normal, naturel, mais que bon nombre d’humains réfutent car considéré par eux comme une perte de temps.

... indispensable à un être vivant, à condition qu’il soit de qualité...


Ils font alors beaucoup de choses, toutes sortes de choses, au dépend de leur temps de repos et de sommeil, dégradant ainsi peu à peu la qualité de leur sommeil, aboutissant à l’altération de la fonction cérébrale avec toutes les conséquences en aval : les somatisations. Ce n’est qu’en recouvrant le bon sommeil, le sommeil réparateur, que la fonction cérébrale se renormalisera et retrouvera ainsi toute sa performance.

Physiologie du cerveau et sa pathogénie.


Le cerveau, c’est l’Organe de notre corps, celui qui le connait entièrement et qui le gère complètement, grâce à ses 100 milliards de neurones. Pour remplir correctement ses innombrables tâches, le cerveau doit se trouver dans un parfait état d’équilibre. Comme il se gère aussi, il sait très bien ce qui lui est nécessaire pour s’y trouver et s’y maintenir. Naturellement le cerveau est déjà très sollicité, par chaque parcelle du corps, à chaque instant de la vie d’un être vivant. L’être humain lui en rajoute encore d’énormes « couches », tout en lui refusant le repos compensateur. Il l’est encore davantage dans certaines circonstances de cette vie. Ainsi notre modernité, en privilégiant l’action, aggrave considérablement cette sollicitation qui finit par avoir raison de la résilience cérébrale, faisant alors basculer la fonction cérébrale vers la pathologie.

... déséquilibré nerveusement, l’être humain basculera peu à peu vers la somatisation.

Bien qu’éminemment intelligent, sur bien des aspects, l’être humain ne doit cependant jamais oublier qu’il est issu d’une autre intelligence, infiniment supérieure, la nature, qui lui a créé des mécanismes complexes pour lui permettre d’exister, et qu’il ne doit jamais transgresser, sous peine de retourner au néant.


Théorisation de la fatigue comme cause de la somatisation.


Au début, lorsque j’ai compris que le point Paé Roé faisait dormir, je l’appliquais systématiquement, mais avais très souvent la désagréable surprise de constater qu’il déclenchait des accès de fatigue, ce qui inquiétait beaucoup les malades, jusqu’à ce qu’ils aillent mieux après avoir bien dormi. Ce n’est que devant la systématisation de cette réaction que j’ai fini par en comprendre le sens : l’action relaxante du point Paé Roé, permettait le lâcher-prise du patient, faisant remonter à la surface, une fatigue jusque là réprimée, la rendant alors perceptible au patient.

Inquiet, celui-ci avait le mauvais réflexe conditionné de vouloir la surmonter, retardant ainsi l’amélioration de l’état clinique, c’est la raison pour laquelle, je prends toujours la précaution de prévenir tout nouveau patient de cette probabilité très fréquente, afin qu’il se laisse aller, pour que l’évolution favorable se fasse plus facilement. Elle m’a également permis de comprendre le mécanisme de la somatisation, par un processus inversé me semble-t-il ! En effet, en dormant mieux et suffisamment, le malade se sent moins fatigué, et sa maladie s’améliore ; tout le contraire de l’époque où il se fatiguait, jusqu’à en devenir malade.

... le malade, en dormant mieux et suffisamment, se sent moins fatigué, et sa maladie s’améliore...


Pathogénie de la fatigue, et son éradication.


Depuis l’ère du consumérisme, l’être humain, conditionné par une société qui encense l’action et la production, parfois jusqu’à l'excès, pense que de se reposer est contraire à ces nouvelles valeurs, devenues siennes ; par conséquent, il rejettera le repos, ainsi que son corollaire, la fatigue, jugés contre-productifs. Ainsi refoulée, la fatigue ne sera plus perçue... au début... pendant un certain temps... jusqu’au moment où, à force d’être retenue, elle commencera à devenir de plus en plus pénible, puis lorsque la résilience du cerveau sera atteinte, et malgré tous ses efforts, réflexes ou artificiels, pour essayer de continuer d’occulter sa fatigue, l’être humain ne sentira plus que sa fatigue, à travers toutes ses fonctions : physiques, psychiques, intellectuelles, sexuelles ; son cerveau finira par dysfonctionner, pour arriver au burn-out.

...cette "écologie interne" qui permet une vie harmonieuse, heureuse et saine de l’être vivant...

En effet, parmi les quelques 100 milliards de neurones du cerveau - nécessaires à l’élaboration du moindre acte, physique ou psychique, du corps -, les plus faibles, sous le poids de la fatigue, s’effondreront les premiers, induisant alors des phénomènes psychosomatiques spécifiques qui peuvent intéresser n’importe quelle zone ou n’importe quelle fonction du corps, expliquant l’extrême variété, et le grand nombre de ces maladies, désespérément chroniques.

Si le processus destructeur se poursuit, les points faibles cérébraux céderont les uns après les autres - tels des barrages qui s’effondrent successivement sous la poussée tumultueuse des eaux - générant d’autres somatisations, de plus en plus graves.

Nous savons qu’un problème bien posé, devient un problème pratiquement résolu, or, devant l’immense variétés de maladies psychosomatiques, où chacune d’elles fait l’objet d’hypothèses, suivies d’essais thérapeutiques, il est normal qu’on aboutisse à des résultats dans tous les sens, pas toujours satisfaisants. Par contre, si nous acceptions le fait qu’un cerveau surmené, surchargé de fatigue, puisse décompenser, envoyant alors d’incorrects stimuli à l’organe-cible auxquels ce dernier ne pourra que répondre d’une manière anarchique, pathologique. Dès lors, la solution à ce problème psychosomatique devient très simple : il suffirait d’éliminer l’excès de fatigue causal, pour que la réponse redevienne physiologique. Le traitement reviendrait donc à rétablir le bon sommeil.

...un problème bien posé, devient un problème pratiquement résolu...

C’est ce que j’observe depuis 1974, depuis que j’arrive à améliorer le sommeil. La condition, toutefois, soit que ce sommeil ait une qualité réparatrice. Et un bon sommeil, c’est un bon réveil, chose que tout le monde peut évaluer ; c’est celui où l’on se lève bien, tranquillement, avec l’impression d’avoir passé une nuit reposante. C’est l’objectif que nous, praticiens, devons chercher à atteindre pour les patients, afin de leur permettre d’apurer leur passif de fatigue. Différentes techniques permettent d’aboutir à ce résultat, je ne citerai que celles que je connais, un peu, et celles dont j’ai entendu parlées, en bien : la sophrologie, l’hypnose, le yoga, la relaxation... il en existe sûrement d’autres. Personnellement, j’utilise l’acupuncture, et notamment le point Paé Roé, depuis 1974.

Pathologies


Quelques maladies psychosomatiques.


Quel rapport me diriez-vous entre l’insomnie, l’hypertension artérielle, le bégaiement, la fibromyalgie, la transpiration excessive, la dystonie ou la phobie... et tant d’autres, dont notamment le burnout, le symbole même de la fatigue ! Pourtant, selon moi, bien qu’apparemment disparates, ces maladies ne sont que des expressions très différentes d’un même processus pathogène, relevant du même traitement. Bien sûr, elles ne sont pas toutes au même niveau, certaines sont plus ancrées et plus difficiles à soigner que d’autres, mais ce n’est qu’une affaire de patience, de nombre de séances d’acupuncture, pour aboutir au même résultat.
Cela parait difficile à croire, pourtant je le réalise quotidiennement depuis plus de 45 ans.
Je reconnais que ce n’est pas tout de l’affirmer, c’est la raison pour laquelle je suis prêt à me soumettre à n’importe quel contrôle et expertise, sous l’autorité de mes pairs, afin de démontrer mes dires. Si cette conception de la somatisation, ainsi que son traitement par le point d’acupuncture Paé Roé, sont validés, je serais très heureux de les partager avec mes confrères, afin qu’un nombre plus important de patients puisse en bénéficier.
Comme toujours, le meilleur traitement étant la prévention, il faudrait radicalement changer la manière de considérer la fatigue, en revenant à une valeur plus naturelle, plus physiologique, en l’acceptant, au lieu de la discréditer comme nous le faisons jusqu’ici.
Ce ne serait que de la simple écologie interne, plus importante que l’écologie environnementale dont nous commençons à comprendre l’importance vitale !

Nous allons citer quelques maladies psychosomatiques les plus courantes, en les groupant par fonctions ou territoires atteints.

Les troubles du sommeil:

Les muscles du corps sont souvent la cible des phénomènes psychosomatiques, qui ne réagissent que d’une seule façon : se contracter, aussi bien les muscles striés (qui dépendent de la volonté), que les muscles lisses (qui dépendent du système neuro-végétatif).
Reflétant la lutte que se mènent, le réflexe archaïque fatigue (mis en place par la nature, réclamant un repos indispensable au maintien de l’équilibre nerveux), contre le réflexe conditionné fatigue (mis en place par la société humaine moderne, proscrivant tout repos, considéré comme une perte de temps coupable). Or, un réflexe conditionné, surtout s’il est régulièrement entretenu, a autant de valeur et de puissance qu’un réflexe archaïque. Dans la mesure où aucun réflexe ne veut céder, cette lutte perdure, maintenant cette tension intra-cérébrale dont les contractions musculaires n’en sont qu’un reflet corporel. Seule la cession du réflexe conditionné, par un sommeil librement et suffisamment accepté, ramènera la paix dans l’âme, et le relâchement du corps.
Si ce sont les muscles striés qui sont concernés, on pourrait observer:

Si la somatisation concerne les muscles lisses, qui tapissent les viscères creux (artères, bronches, intestins), on observe:

Il y a aussi le cas particulier du muscle cardiaque :

Les troubles du psychisme :

Les troubles de la fatigue par excellence :


Parfois, en cas de doute ...


Parfois, certains malades me consultent pour des affections dont j’ignore tout. Dans ces cas-là, après m’être assuré qu’ils ont déjà été vus par des confrères qualifiés mais que devant des résultats pas très satisfaisants, j’accepte de les prendre en charge, en espérant que ce ne soit qu’une maladie psychosomatique. Je commence par interroger le malade, à la recherche de quelques repères « négatifs » qui la déclencheraient ou l’aggraveraient (la fatigue, le stress, la nervosité, l’angoisse, l’anxiété...), ou positifs qui l’amélioreraient (le repos, le bon sommeil, la détente... ) ; si j’en trouve, ne serait-ce qu’un seul, mais plusieurs seraient préférables, je porte le diagnostic de somatisation, que je soigne avec le point Paé Roé, en me disant qu’au pire je pourrais l’aider à retrouver un bon sommeil et à se détendre, et au mieux nous aurions l’heureuse surprise, le malade et moi, de le voir sorti d’affaires.
Je vous donne en exemple le cas suivant, celui d’une jeune femme, fille de médecin, qui était venue me consulter pour un problème gênant et handicapant : elle appréhendait en permanence, la survenue de subits et impérieux besoins d'aller à la selle, qui l'obligeait à vivre en fonction des "points de sécurité" : toilettes à proximité, exclusion de longs parcours, ou port de protections. Bien sûr, elle avait consulté des gastroentérologues, des proctologues, des psychiatres.
À l’interrogatoire, le fait qu’elle m’ait fait savoir que l’appréhension aggravait le problème, m’a tout de suite orienté vers une origine psychosomatique de la maladie, que quelques séances du point Paé Roé, accompagnées de beaucoup de repos, sont venues à bout.

Perspectives pour l'avenir.


Puisse le lecteur comprendre, qu’en combattant sa fatigue, il ne s’en fera qu’une ennemie qui lui pourrira la vie, voire jusqu’à la mort, alors qu’au départ, elle n’était qu’une alliée, faite pour l’aider à mieux vivre, en lui indiquant simplement le moment où il faudrait qu’il s’accorde un peu de repos. Malgré sa grande intelligence, l’être humain moderne devrait avoir la sagesse de mieux respecter certains mécanismes fondamentaux, mis en place par la nature, afin que sa vie puisse se dérouler dans de bonnes conditions. Paé Roé n’est, bien sûr, pas tout, il n’est qu’un minuscule point sur la tête de l’homme, mais il représente sans doute un grand pas pour la collectivité.

docteur Tran Dinh Can

Docteur Tran Dinh Can

Médecin Acupuncteur.


Né en 1944, à Hué (Vietnam).
Arrivé à Paris en 1955, avec toute la famille, car père exilé politiquement. Il y a fait toutes ses études, jusqu’au doctorat en médecine en 1972.
Formé à l’acupuncture par son grand-père, le Dr TRAN DINH Quê ( médecin de l’empereur du Vietnam : Bao Daï), puis par le Dr NGUYEN VAN Nghi à Marseille, et diplômé par l’Ecole Française d’Acupuncture.
Rencontre en 1974, avec la patiente qui lui a permis de comprendre l’importance du point Paé Roé, déterminant ainsi la voie de sa vie professionnelle.

Le point d’acupuncture Paé Roé.


Paé Roé signifie « cent réunions », c’est dire l’importance de ce point d’acupuncture crânien, véritable et stratégique carrefour énergétique.
Classiquement, le point Paé Roé est placé dans une petite dépression, sur la ligne médiane anatomique du crâne (différente de la ligne médiane topographique), un peu en arrière du sommet, à la verticale du sommet de l’oreille.
Au cours des dizaines d’années d’exercice avec le point Paé Roé, je me suis aperçu qu’en réalité, il existe plusieurs points situés sur la ligne médiane anatomique du crâne, qui ont un effet "Paé Roé-like", et je les ai tous appelés Paé Roé, ce qui est impropre évidemment, mais je voulais garder ce nom comme symbole d’un point crânien qui a la propriété de réharmoniser l’activité cérébrale.
D’autre part, je me suis également aperçu, qu’à proximité des points Paé Roé, toujours sur la ligne médiane, se trouvaient des points qui ont un effet contraire, et qu’il faut absolument éviter de puncturer.

Historique avec le point Paé Roé.


En 1972, j’ai repris la suite du cabinet médical de mon grand-père, à Paris, pour y pratiquer la médecine générale, mais surtout l’acupuncture.
Grâce au cas d’une femme qui était venue me consulter en 1974, pour nervosité et troubles du sommeil, j’ai compris la véritable action du point d’acupuncture crânien Paé Roé.
En effet, lors des 5 séances que j’ai faites à cette personne, j’ai pratiqué différents points d’acupuncture, dont le point Paé Roé, que je n’ai pu appliquer précisément à l’occasion de deux séances où la patiente avait une coiffure que je n’ai pas osé déranger.
Or, suite à ces deux séances, qui n’étaient pas consécutives, le soulagement précédemment ressenti par cette patiente, n’était plus au rendez-vous.
Cette expérience m’a fait beaucoup réfléchir sur les effets bénéfiques du point Paé Roé, et sur l’importance de le localiser très précisément. À partir de cet instant, je n’ai de cesse de fiabiliser ses repères topographiques, de connaître ses indications, et depuis 46 ans je poursuis ma quête de la parfaite connaissance de ce point, pour l’appréhender au mieux, afin de pouvoir le transmettre.
Je me permets d’insister sur le fait que la condition sine qua non de son efficacité est entièrement liée à la précision de sa puncture, mais c’est là que réside toute sa difficulté.
Ce que j’obtiens et observe depuis 1974, me permet d’avoir le recul nécessaire dans le temps et dans le nombre. S’il est un domaine où le pragmatisme doit primer, c’est bien celui de la médecine.

Articles, Interviews.

"Accepter sa fatigue n'est pas un aveu de faiblesse" Propos recueillis par Flavia Mazelin Salvi

Article paru dans "La Vie Naturelle" Numéro 195, aout 2003.


Publications.

Docteur Tran Dinh Can


"Bien dormir pour guérir" aux éditions du Rocher. Octobre 2002.

Docteur Tran Dinh Can


"Comment retrouver toute son énergie" aux éditions du Rocher. Avril 2016.

Docteur Tran Dinh Can


"Guérir la fatigue chronique" aux éditions Testez. Mars 2011.

Docteur Tran Dinh Can


"Stress, un point c'est tout" aux éditions Buchet/Chastel. Juin 1994.

Docteur Tran Dinh Can


"Paé Roé ou la fatigue acquittée" aux éditions Buchet/Chastel. Avril 1994.

Docteur Tran Dinh Can


Citation dans "Eloge de l'insomnie" de Michelle Manceaux aux éditions Hachette.

Extrait.

Docteur Tran Dinh Can


Citation dans "Annie, te souviens tu... : La mémoire en peau de chagrin" de Léo BARDON aux éditions Succès du livre. Avril 2010.

Extrait.

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